Monday 15 August 2011

Chronique Cousin Vinyl Episode 2


Un petit mot de retour de vacances. L’occasion de vous faire part du concert de DJ Shadow dans la plus grande salle de concert du monde : LES VOSGES. Finies les collaborations foireuses avec des hip-hopers pleins de poppers à deux balles. Les hip-hopers sont à 2 balles pas le poppers car si vous avez du poppers pas cher, j’ai un ami que ça intéresse : Rigobert Puduzgeg, artiste grolandais qui cherche à battre le record du monde du pet le plus foireux (pas en longueur mais en surface et là, je dis attention projection en public en perspectives).

Donc, petit concert en fin de journée, au milieu des montagnes vosgiennes, avec le soleil couchant derrière la scène (classe !), des stands de brasserie avec pleins de bières pressions artisanales (classe !), mais rapidement je m’aperçois que je suis le plus vieux du concert et tout seul à n’être venu qu’en simple mélomane, ce qui me coupe l’envie de déguster une petite bière trappiste (pas classe !). Une bonne heure et demie de concert avec un visuel bien sympa (vidéos sur youtube sans problème) mais un gros travail d’installation et de calage de la projection sur surface sphérique (pour Rigobert Puduzgeg aussi…) ce qui explique le léger retard de près d’une heure.

Des vieux mixes un peu plus frénétiques, quelques bribes du futur album (pour Septembre, m’a confié quelqu’un de son crew qui vendait 1 disque et pleins de T-shirts) plutôt de bonne augure et comme d’hab, un DJ Shadow qui passe son temps à remercier tout le monde, même le ptit jeune post-pubère immédiat qui inaugurait son bizutage brassicole par une magnifique gerbe explosive sur tout un parterre de chaussures déjà bien arrangées par plusieurs jours de piètinage (terme grolandais synonyme de piétinement) plus ou moins artistique et autre roulage de patin. Effet pochoir garanti à la fin pour le dernier qui remballe et qui nettoie.


Bref, une ambiance sympa qui nous aurait certainement plu étant plus jeunes, et qui nous fait rappeler que cela fait plus de 20 ans que le père Shadow est le principal créateur de l’abstract hip-hop. Pour continuer à faire comme des vieux qui écoutent encore des vinyles, j’vais m’écouter un petit monosyllabik (1 face gravée en 12’’ limitée à 1000 exemplaire avec 10 pochettes différentes, ça c’est du collector), histoire de parler un peu de vinyle.

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